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Voici un nouvel article venant compléter ma méthode de gestion du stress « Lean Bien-être ». Après avoir fait un peu le tour des possibilités d’application que nous offraient les outils du Lean pour la gestion du stress, nous allons maintenant entrer dans des notions complémentaires à cette méthode, et ce bien sûr, toujours issues de mon expérience personnelle et professionnelle.
Étant d’origine portugaise, donc latin, on peut dire que j’ai un assez fort tempérament et être représentant du personnel n’arrange pas forcément les choses lorsqu’il faut défendre ses convictions et le droit de ses collègues.
Il est alors nécessaire dans ces moments-là de savoir calmer ces ardeurs et d’exprimer ces convictions avec diplomatie et fermeté, mais sans jamais laisser déborder sa colère, au risque de voir une situation anodine dégénérer en conflit.
De plus, cette fonction, ou plutôt ce sacerdoce, vous demande de savoir écouter tout le monde, les personnes qui vous apprécient, mais aussi celles qui ne vous aiment pas.
C’est donc pour moi tout un art que de savoir communiquer chaque jour avec une écoute de qualité et en mettant mes rancœurs de côté.
Mais avant d’aller plus loin, il est important de comprendre ce qu’est la colère
La colère
Elle est tout d’abord une émotion primaire qui a servi aux premiers hommes de survivre dans un monde violent ou seule la survie comptait.
Bon, c’est encore un peu le cas aujourd’hui sauf qu’elle est plutôt utilisée pour se faire respecter.
Elle est aussi l’outil de conquête pour la liberté qui a permis à des femmes et des hommes de remporter des luttes pour des causes importantes. Elle est donc une énergie puissante permettant de modifier une condition pénible et injuste.
On peut donc dire que la colère est salutaire sauf lorsqu’on réagit à chaud puisqu’elle provoque plutôt des effets contre-productifs, voire destructeurs.
Néanmoins, elle aura les mêmes effets sur soi, si à l’inverse elle est inhibée parce que culturellement il est « mal » d’exprimer sa colère.
Elle est pourtant l’expression d’un stress issu de frustrations, de peurs, de rejets et de ressentiments accumulés depuis longtemps, qui à long terme finira par exploser comme un volcan.
Le problème est que cette explosion de colère n’engendrera alors que des problèmes supplémentaires, mais surtout la culpabilité de s’être laissé emporter par ses pulsions primaires dans une société qui pointe du doigt les personnes fragiles.
La colère est donc aussi bien une formidable énergie pouvant libérer les humains de conditions de vie difficiles, mais aussi une énergie destructrice pouvant anéantir tous vos projets de vie, et même tout sur son passage comme un cyclone.
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Apprivoiser la colère
La colère peut cependant comme tout animal sauvage être apprivoisée, mais il n’existe qu’une seule voix efficace pour cela : la connaissance de soi.
Nous revenons donc à la base de mon enseignement dans ce blog, la source de toute liberté et émancipation est la connaissance de soi.
En se connaissant, on apprend à reconnaître les situations qui nous mettent dans un état de colère afin d’éviter de reproduire sans cesse les mêmes erreurs. C’est d’ailleurs, à mon sens, le but de notre vie sur cette planète que d’apprendre à se connaître afin de se dépasser et d’évoluer pour devenir un être accompli et épanoui.
Le souci d’aujourd’hui est que nous voyons beaucoup de personnes colériques contrôlées par leur ego agissant avec agressivité ou arrogance envers son interlocuteur, ce qui n’aura alors rien de constructif puisqu’il le renverra en position défensive.
Mais nous voyons aussi des personnes inhibées qui finiront par se détruire de l’intérieur parce qu’elles n’osent jamais l’exprimer. Ces personnes ont malheureusement un comportement victimaire qui attire les bourreaux, ces personnes colériques, qui bien souvent s’acharneront sur elles.
Le secret, qui est d’ailleurs le secret de toute chose, est de trouver l’équilibre entre vos peurs et vos désirs profonds. Ce qui vient à dire par exemple que si une personne vous agace fortement au point de ressentir une colère envers elle, il ne faut pas se retenir trop longtemps. Pour cela, une bonne gestion de la colère peut vous permettre de lui dire ce que vous avez à dire de manière constructive et ferme afin que vous soyez de nouveau respecté.
Être dans l’accueil
Alors pour commencer à apprivoiser votre colère, la première chose à faire est d’être dans l’accueil. L’accueil de ce qui est, c’est à dire être conscient de ce qui arrive, de vos émotions et surtout du non-jugement. Accueillir, c’est être en capacité de recevoir en conscience tout ce qui survient sans jugement, sans laisser vos croyances et vos valeurs dictées vos décisions et votre comportement.
Donc, prenez du recul, n’intervenez jamais à chaud et accueillez votre colère avec bienveillance.
L’effet miroir
Ensuite, écoutez ce que vous dit votre colère. Créer pour cela une CAS pour noter cette émotion.
Utilisez la méthode des 5 P afin de repérer la source de votre colère et inscrivez-la dans votre fiche.
Aidez-vous aussi de l’effet miroir pour savoir ce qui ne va pas en vous. Bien souvent, comme je l’ai déjà décrit dans l’article associé, ce qui nous déplaît chez l’autre est souvent quelque chose qui se trouve déjà en nous, mais que nous ne voulons pas assumer et surtout pas voir.
Pour ma part, je sais que j’ai des colères parce que je n’assume pas, par exemple, de me sentir débordé par les évènements. Ça provoque en moi de la peur qui va engendrer alors la colère.
Je suis en colère parce que j’en ai assez de devoir toujours agir dans l’urgence, mais lorsque je regarde bien en moi la vraie cause, c’est parce que je ne m’organise pas correctement aussi. Cela aura pour conséquences que les personnes qui paraissent zen et organisées m’énerveront de manière inconsciente, même si elles ne me font rien de mal. J’aurais ainsi une tendance, si je n’y fais pas attention, à m’énerver facilement contre quelqu’un d’organiser comme mon épouse par exemple.
Il est donc important de reconnaître ces situations-là, afin d’être plus préventif que d’agir comme un pompier de service en urgence.
Aussi le simple fait de reconnaître la colère vous fera redescendre un peu la pression néanmoins pour plus d’efficacité, il faut passer par une étape importante : l’expression.
Exprimez la colère
Donc reconnaître la colère c’est déjà un bon pas, mais l’exprimez c’est encore mieux.
Alors pour cela je vais vous donner une technique qui va vous aider à délivrer une grande partie de la pression engendrée.
Je l’ai déjà présentée plusieurs fois dans mes articles, mais je vous la redonne une nouvelle fois :
– le cri silencieux : il consiste à penser à la raison de votre colère et à l’exprimer en criant.
Pour cela, pensez à la situation ou à la personne qui vous énerve et dites-lui ce que vous avez sur le cœur (néanmoins attention aux insultes, car elles sont porteuses de haine donc de mauvaises énergies qui peuvent vous enfoncer encore plus dans vos problèmes).
Ensuite, criez, mais n’utilisez pas votre voix, comme ça vous n’abîmerez pas vos cordes vocales au risque de devenir aphone.
Sentez cette énergie sortir de votre corps. Pour vérifier si cela a été efficace, vous devez normalement vous sentir soulagé et ressentir une légère fatigue.
– utilisez aussi une feuille de papier et écrivez ce que vous avez sur le cœur. Puis ajoutez-y un dessin, gribouillis fait avec cette énergie symbolisant votre colère. Cela remplace le cri. Puis une fois terminé, surtout jetez votre feuille et dites-vous que vous ne voulez pas de cette énergie, de cette colère qui ne vous appartient pas.
– à la suite de tout cela, respirez profondément pendant quelques minutes, les yeux fermés, et centrez-vous sur votre cœur afin de retrouver votre calme intérieur.
Vous verrez qu’avec ces exercices-là, vous aurez alors l’esprit plus clair pour affronter n’importe quelle situation stressante ou très énervante.
Faites-le régulièrement, n’attendez pas d’exploser afin de mettre toutes vos chances de votre côté pour votre réussite personnelle, mais aussi pour une vie plus heureuse.
LA COMMUNICATION
Maintenant que nous avons vu comment gérer notre colère, voyons comment s’exprimer efficacement et surtout comment ne pas tomber dans le conflit lorsque vous ressentez de la colère.
La respiration

Lorsque l’on est stressé et encore plus en colère, il faut faire redescendre la tension, et pour cela rien de mieux qu’une bonne technique de respiration profonde, c’est la base de tout. Donc je vous propose de reprendre l’exercice indiqué plus haut.
Cela vous permettra ainsi d’avoir l’esprit plus clair lors d’une conversation.
Pendant la conversation, essayez de maintenir aussi une bonne respiration abdominale, car on a souvent tendance dans ce genre de situation à la bloquer au niveau de la gorge ce qui engendrera un débit rapide de paroles et surtout créera de la confusion dans votre esprit.
L’attitude
Une bonne communication demande à ce qu’au moins deux personnes aient envie d’échanger. C’est la base de tout. Que ce soit pour de bonnes ou de mauvaises raisons, il est essentiel qu’il y ait une volonté de chacun des partis.
Alors pour cela il est essentiel de savoir établir le contact avec quelqu’un pour ensuite pouvoir faire passer son message.
Pour engager une conversation, parler de la pluie et du beau temps ne suffit pas. Il est souvent important d’aller directement au but, mais avec tact surtout si c’est important.
Dans ce genre de cas, la communication non verbale est primordiale. Avoir un regard détendu, mais volontaire est la première des choses. Puis évitez les « il faut qu’on parle » de manière sèche au risque de mettre sur la défensive votre interlocuteur.
Utilisez plutôt un « bonjour, comment ça va ? J’aurais besoin de te parler, as-tu un moment s’il te plaît ? »
Si la personne n’a pas le temps, demandez-lui simplement quand sera-t-elle disponible et prenez date.
En gros, soyez aimable et courtois, et soyez direct dans votre demande.
Commencez vos phrases par le « je »
C’est une des règles de bases que de commencer ses phrases par le « je ». En effet, parler à l’autre en utilisant la deuxième personne du singulier peut-être ressenti comme un reproche.
De plus, parlez aussi de ce que vous ressentez, vos sentiments. On utilise très peu dans notre société actuelle ces notions, alors qu’elles sont très importantes.
Utiliser ces sentiments confère une impression de confiance à son interlocuteur, car vous renvoyez l’image de quelqu’un de sincère et de vrai et on rencontre peu de personnes vraies n’ayant pas peur de montrer leurs sentiments, car perçues comme un signe de faiblesse.
Par exemple si une personne a eu à votre encontre une parole désobligeante, vous pouvez lui exprimer ce que vous avez ressenti : « je suis déçu que tu m’aies dit que j’étais un ignorant », » je suis attristé par ces paroles »
Soyez plus précis, demandez des précisions
J’ai remarqué qu’une des sources de conflit, surtout dans mon cas, entre la direction et les représentants du personnel était l’interprétation que chacun se fait des mots.
Combien de fois partons-nous sur des discussions stériles juste parce que nous ne nous sommes pas compris sur le sens d’un mot ou bien même d’une phrase.
Je dois d’ailleurs dire que cela n’arrive pas qu’avec mon patron, mais aussi avec mon épouse… mon autre patron :))
Alors, dans ces cas, avant qu’il ne soit trop tard, demandez sans attendre d’être plus précis dans ces propos ou bien tout simplement de reformuler sa phrase, quitte à utiliser un exemple ou une image.
Bien souvent on n’ose pas le faire par peur de passer pour un idiot alors que c’est justement parce que vous le demandez, que vous vous montrez intelligent.
Soyez alors plus précis et constructif dans vos demandes et dissociez bien les faits de vos sentiments.
Par exemple lors de réunions, il arrive que nous nous éloignions du sujet. Alors au lieu de dire : « on part dans du n’importe quoi, on perd tout notre temps avec ces inepties » dites plutôt « excusez-moi, mais j’ai l’impression que nous nous éloignons du sujet. Je vous propose donc de reprendre le fil de notre sujet afin de regagner en efficacité. Merci »
D’ailleurs lorsque j’étais en conflit avec un chef manipulateur qui aimait s’en prendre à moi en me donnant des consignes floues ou contradictoires, je lui demandais toujours de reformuler ces questions ou d’être plus clair.
Cela avait le don de l’énerver encore plus, mais au moins mon travail était irréprochable, ce qui m’a assuré une bonne défense lorsque cela est allé trop loin.
Avoir une écoute de qualité
C’est un point essentiel dans la communication, ayez une véritable écoute. Pour cela j’ai une technique imparable. Coupez « radio mental » et allumez « radio cœur ». Dans mon article « le pouvoir du cœur 1”, j’avais expliqué que dans le bushido, l’art des samouraïs, les maîtres transmettaient leur enseignement aux disciples par le silence, car ils étaient connectés par leurs cœurs. Ça paraît improbable, mais si vous prenez le temps de lire cet article, vous en comprendrez la raison scientifique.
Le mental fausse bien souvent une communication entre deux personnes, car il fait apparaître les mémoires de situations conflictuelles passées ayant une résonnance avec la situation actuelle. Donc, méfiez-vous de cela.
Toutefois attention, car certains diront que le cœur a aussi sa mémoire pouvant influencer cette discussion. Mais ce qu’il faut comprendre c’est que le cœur réagit par une émotion qui sera interprétée immédiatement par le mental, qui lui ira chercher dans sa base de données, les scènes correspondantes qu’il conscientisera par la suite.
=> DÉCOUVREZ CET ARTICLE EN COMPLÉMENT : POURQUOI NOS ÉMOTIONS SAUVERONT LE MONDE
Voilà pourquoi il est essentiel de ne pas écouter ce qu’il vous dit. Par contre, si vous êtes centré uniquement sur votre cœur, il se mettra alors en résonance avec celui de votre interlocuteur et là vous allez avoir une multitude d’informations émotionnelles qui vous seront communiquées. C’est ce qu’on appelle l’empathie.
En résumé, pour une bonne écoute, synchronisez-vous à votre interlocuteur avec votre cœur.
Soyez positif
Pensez-vous tenir un discours positif ? Désolé, mais les Français passent pour être des râleurs même si c’est encore un cliché qu’on veut nous imposer, car je peux vous dire que dans les autres pays européens, il y a aussi énormément de râleurs.
Bien sûr que la vie n’est pas un long fleuve tranquille et bien souvent nous parlons de choses négatives plutôt que positives. En même temps on ne peut pas dire que les médias nous y aident.
Pourtant il se passe des choses magnifiques sur notre planète qui sont en train de changer positivement pour un monde meilleur, mais très peu en parlent.
Par conséquent si nous devons aborder un sujet négatif, restons plutôt dans les faits sans surenchérir. Exprimons nos sentiments, mais, si possible sans haine ni trop de crainte, puis finissons la discussion par une note de positivisme, voire d’humour selon le sujet.
C’est ce que je fais depuis longtemps et je peux vous dire qu’on se souvient généralement de moi pour ça.
Dans mon métier et ma fonction de représentant du personnel, nous voyons et vivons beaucoup de choses négatives, malgré tout j’essaie toujours de finir une discussion sur une note positive et même un passage à l’action, car il n’y a rien de pire que de quitter son interlocuteur sur un message négatif.
Retenez bien que dans une discussion on retient surtout les derniers mots échangés donc soyez positif même dans une situation négative.
Ne jugez pas
Le fait de respecter l’avis de l’autre sans le juger et en s’exprimant toujours par le « je » lui permet de ne pas se sentir attaqué et encore moins pas respecté.
Pour cela, encore une fois, donnez votre avis en émettant les faits de manière constructive.
Par exemple lors d’une réunion avec un employeur où nous abordons l’accident d’un salarié : « lundi, François s’est rendu à la boulangerie pour aller chercher un sandwich et il a trébuché en y rentrant. Il s’y est rendu pendant son temps de pause où il est autorisé par le règlement intérieur à sortir de l’établissement, ce qui n’est pas considéré comme du temps de travail effectif. Ce n’est donc pas un accident de travail, par conséquent il ne peut pas être sanctionné pour cela. Malgré tout, je peux comprendre votre position en tant que directeur d’établissement que vous ayez pu être inquiet pour les résultats sécurité, mais surtout pour sa santé, néanmoins je pense que cela ne doit pas fausser votre jugement »
Voyez-vous dans cet exemple, je reviens sur les faits et sans mon interprétation personnelle. Je mentionne une source fiable qu’est le règlement intérieur pour étayer mes propos. Puis je ne le juge pas et respecte son avis. Bien au contraire, j’essaie de comprendre sa position puisque j’utilise mon empathie. Néanmoins, j’affirme ma position afin que son avis, que je juge erroné (mais attention ce n’est pas sa personne que je juge), soit revu et corrigé.
Cela lui offre une porte de sortie et permet d’assurer des conditions favorables à une réflexion plus sereine et juste.
Recommandation importante
Pour éviter tout conflit important, la base de tout est de vérifier vos sources. Lorsque je suis confronté à un problème entre deux salariés dans mon entreprise et surtout lorsque c’est entre un manager et un employé, d’abord j’écoute séparément les deux sans juger et ensuite je me fais ma propre opinion en vérifiant les faits qu’ils avancent.
Pour cela je procède à une enquête où je vais rencontrer des collègues pouvant corroborer ce qu’ils avancent.
C’est la meilleure chose à faire avant de me faire une opinion sur la situation. Ainsi je pourrais plus sereinement en discuter avec les personnes concernées et je peux vous dire que l’on a des fois des surprises, car bien souvent on polémique sur des faits infondés ou déformés.
Surtout cela évite de perdre son temps avec des conflits pouvant s’avérer stériles, donc vérifiez bien toutes vos sources avant d’en parler, ainsi vous vous sentirez plus à l’aise s’il vous faut défendre une position.
Toutefois si vous n’arrivez pas à vérifier vos informations, alors n’en parlez pas tout simplement.
Tout comme si vous êtes trop fatigué, évitez de parler au maximum. Déjà, pour économiser un peu de notre énergie, mais aussi parce que fatigué, on dit souvent des choses qu’on ne pense pas, car on a moins de contrôle sur le mental.
Par conséquent, ne dites rien, car si vous émettez une critique non constructive, votre interlocuteur se sentira offensé et se défendra quelquefois même avec agressivité. Les personnes gardent souvent de la rancœur et au travail, nous côtoyons chaque jour nos collègues, alors comme on dit : tournez sept fois votre langue dans la bouche avant de parler.
Dans le cas d’une communication sans issue
Malgré tout, dans une situation où votre interlocuteur vous énerve, il n’est pas facile d’avoir un tel discours, voir même, il est inutile de l’avoir.
Alors je vous recommande de vous appuyer que sur des faits, et de terminer au plus vite cette conversation, surtout si la situation s’envenime.
Et si vraiment votre interlocuteur, malgré votre colère maîtrisée, se met en colère alors arrêtez la conversation en lui disant : « je ne peux pas continuer cette discussion dans de telles conditions, je vous invite à revenir vers moi, lorsque vous serez plus disposé à me parler ».
Dans ce cas là, vous ne le jugez pas, vous ne l’attaquez pas, vous ne le mettez pas devant sa colère en le jugeant par un « tu ». Il est donc plutôt dans une position inconfortable où il ne pourra rien vous reprocher et en plus vous lui laissez une porte de sortie sans perdre la face.
Conclusion
Voilà, je pense avoir fait suffisamment le tour de la question pour que vous ayez au moins les bases essentielles afin d’avoir une bonne communication avec qui que ce soit, et surtout si vous êtes stressé et en colère.
N’oubliez pas qu’en cas de colère, il est surtout important de la sortir avant d’engager toute conversation, car il n’est jamais bon de réagir à chaud. Alors si vous devez vraiment vous confrontez à une personne qui ne vous porte pas dans son cœur, eh bien isolez vous aux toilettes, ne serait-ce que cinq minutes et pratiquez l’exercice du cri silencieux, puis centrez-vous sur votre cœur et respirez profondément.
De nos jours, à l’ère de l’hypercommunication mondialisée peu de personnes savent correctement communiquer. Alors, tirez votre épingle du jeu en apprenant à être clair et concis dans l’art de la communication.
C’est une des voies royales pour rendre votre vie plus sereine et plus heureuse.
Et pour ce qui est de la colère, faites-en votre force pour votre évolution personnelle, mais aussi pour l’évolution de notre société qui en a bien besoin actuellement.
=> POUR COMPLÉTER CET ARTICLE, DÉCOUVREZ MA VISION SUR L’AVENIR DE LA SOCIÉTÉ
Alors, soyez des transformeurs de vie, des TéDeVs !
Si cet article vous a plu et que vous pensez qu’il peut aider d’autres personnes, je vous invite à le « communiquer » au plus grand nombre en le partageant et laissez-moi un petit commentaire afin que je puisse connaître votre avis.
Bien à vous,
Paul