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En ce moment, la peur n’a jamais été aussi présente dans notre société que depuis la dernière guerre mondiale. Durant ce triste épisode de notre histoire, elle était présente dans toutes les consciences. Peur du lendemain, peur de mourir de faim, peur d’être tué… Après la guerre, il a fallu reconstruire le pays et pour cela un nouveau système social issu du Conseil National de la Résistance est né : la sécurité sociale, la caisse d’allocations familiales, les indemnités chômage. Un filet de sécurité qui ne fera de ces peurs qu’un douloureux souvenir. Puis passèrent les trente glorieuses, les belles années de plein emploi, de consommation à outrance où l’espérance de vie passera de 60 à 80 ans. Mais dans les années soixante-dix arrivera le début d’une série de crises qui réveillera nos vieux démons du passé cachés au plus profond de nous.
Car la peur est bien cela : une émotion primaire qui resurgit dès qu’un événement soudain nous rappelle combien nous sommes fragiles. Elle est pourtant notre instinct de survie qui nous protège d’une situation dangereuse. Nécessaire donc, mais pas toujours utile surtout lorsque nous laissons la société l’entretenir à des fins inavouables.
Ces dernières années ont vu passer dans notre pays des crises économiques provoquant des milliers de pertes d’emplois, la casse de notre système de santé, la détérioration de nos conditions de travail, des attentats, et désormais l’apparition d’un virus qui a bloqué pour la première fois le système économique mondial et provoqué des centaines de milliers de morts à travers le monde.
Ce virus a fait de nous les nouveaux esclaves de la pire des peurs : celle de mourir, qui ranime brutalement notre instinct de survie.
Mais ce n’est pas la seule qui s’est logée en nous. Notre gouvernement, à travers ses lois liberticides de crise sanitaire qui devraient pourtant nous protéger, n’a fait que l’accroître à travers des discours anxiogènes. Il suffit d’écouter la toute première allocution du président sur la pandémie dans lequel il prononça sept fois le mot « guerre ».
Il réveille ainsi nos peurs héréditaires et celles enfouies de nos anciens qui savent ce qu’est réellement une guerre. Mais également celle d’un potentiel conflit continuellement diffusé dans les médias internationaux, où nous espérons inconsciemment qu’il n’arrivera jamais une nouvelle fois chez nous.
Il est alors bon de rappeler que les émotions sont des énergies, et que par conséquent la peur est une énergie. Une vibration que nous émettons consciemment, mais plus généralement de manière inconsciente.
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Et c’est là que se trouve le danger, car la guerre est le symbole de la domination, de la brutalité et de la mort. Ne croyez-vous pas alors que ces hommes de pouvoir savent ce qu’ils font en nous parlant de cette manière ?
Leur but est bien évidemment de la distiller en nous et même si nous pensons être assez forts pour croire que nous n’avons peur de rien et bien c’est faux ! C’est faux parce qu’elle est issue du mécanisme naturel de notre inconscient qui analyse constamment à une vitesse folle toutes les informations qu’il perçoit par nos cinq sens. Cette analyse est alors traitée et répertoriée dans notre cerveau et même dans nos cellules qui agiront alors en conséquence pour nous protéger, et ce sans même nous en rendre vraiment compte. Songe au traumatisme créé par un choc émotionnel soudain qui a engendré de la peur. Par exemple, imagine-toi enfant, et par maladresse tu as fait tomber de la table la porcelaine de grand-mère et que maman te file une fessée dont tu te souviens encore adulte. Et bien, c’est ainsi que fonctionne le corps. Il enregistre les traumatismes passés et réagit physiquement à travers la peur chaque fois qu’une situation similaire se présentera à nouveau. Pour les victimes ou les soldats ayant vécu des traumatismes violents, on appelle ça le syndrome de stress post-traumatique. Et j’irai même plus loin en te disant que c’est utilisé volontairement de manière extrême pour la torture et dans le terrorisme pour contrôler un humain.
Les personnes travaillant dans la publicité et le marketing le savent très bien grâce au grand laboratoire qu’a été la propagande nazie et ils usent depuis des années de cette ingénierie dite « sociale ». Et à ton avis qui sont les conseillers de nos politiques au pouvoir ? Des personnes qui sont des gourous de cette ingénierie et du néolibéralisme destructeur de notre terre et de la société.
Ce qui est encore plus inquiétant lorsqu’on la voit dirigée uniquement par la finance pour une petite poignée d’humains détenant les principales richesses de la planète alors que nous sommes plus de sept milliards sur terre.
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Malheureusement, force est de constater à la vue de la situation dans le monde que beaucoup trop d’humains vivent cachés derrière leurs peurs. Et on peut comprendre cela, car la peur paralyse.
Je dirais même qu’elle est contagieuse puisqu’il est possible de ressentir celle des autres. D’ailleurs n’as-tu jamais ressenti la négativité d’une personne ? As-tu déjà fait l’expérience de côtoyer une personne négative et de te sentir après comme vidé ? Et as-tu vécu aussi l’inverse, c’est-à-dire un regain d’énergie avec des personnes positives ? Nous l’avons pour ainsi dire tous vécu.
Les gens qui ont très peur sont des personnes pétrifiées et fuyantes. Alors lorsque tu fuis une situation, tu laisses un vide et comme le disait Aristote, la nature a horreur du vide. Il est donc important de ne pas laisser ce vide au risque d’être remplacé par de l’énergie négative.
Si tu te laisses dominer par tes peurs, tu laisses cet espace errer et s’amplifier, car nourri par tes pensées incessantes, les informations anxiogènes, tes croyances erronées et les peurs des autres.
Lorsque nous laissons nos peurs contrôler nos vies, notre champ vibrationnel réduit également jusqu’à nous contraindre à la procrastination au lieu de passer à l’action pour changer ce qui ne va pas.
Dans ce monde anxiogène il est alors l’heure de, non pas se réveiller, car une grande partie de la population mondiale l’a maintenant fait, mais de passer à l’action pour qu’il soit plus juste et plus fraternel. Pour que toutes ces inégalités finissent par disparaître totalement, pour qu’un juste partage des richesses puisse être mis en place, pour que notre planète puisse respirer et les humains vivre dignement.
Par conséquent, il est désormais plus que jamais important, pour survivre au monde qui va suivre, que nous arrivions à apprivoiser nos peurs pour devenir véritablement les maitres de nos vies. C’est là que se trouve la clé de tout et rien de plus.
Je ne suis pas de ceux qui diffusent sans cesse l’injonction de ne plus avoir peur puisque tu as bien compris que biologiquement ce n’est pas possible de le faire. En effet, comprends bien que pour apprivoiser nos peurs, il n’y a qu’un moyen : les regarder en face afin de les porter à la lumière de la conscientisation. C’est ainsi que tu arriveras à les surpasser.
En les conscientisant, tu combles ce vide par de la lumière, de l’amour. Tu es par conséquent dans l’acceptation de ce qui est, car la mort est inéluctable pour tout le monde alors que bien souvent toutes tes autres peurs ne sont qu’illusions crées par tes pensées.
Alors maintenant pour t’aider à passer à l’action, je vais te donner un exercice simple pour t’aider à maitriser tes peurs :
- Pose-toi confortablement dans un endroit isolé et respire profondément tout en ayant les yeux fermés.
- Imagine-toi dans un lieu sur un sommet d’une montagne, ou tout du moins quelque chose dans le genre. Et contemple l’horizon. Admire le coucher de soleil. Sens sa chaleur sur ton visage.
Apprécie ce moment de paix dans tout ton corps tout en maintenant une respiration profonde et détends-toi. - Reste ainsi pendant plusieurs minutes le temps de ressentir une détente profonde.
- Une fois que tu es détendu, tu vas maintenant activer une de tes peurs.
- Penses-y tout en continuant à respirer profondément.
- Maintenant, donne-lui un nom et une forme quelconque. Cela t’aidera à la conscientiser lorsqu’elle sera forte.
- Continue à respirer profondément et observe-là qui se tient devant toi.
- Maintenant, tu peux lui parler comme pour une personne et lui dire avec bienveillance que ce n’est pas elle qui contrôle ta vie.
- Fais-le jusqu’à ce que tu sois familiarisé avec elle. Arrive un moment où tu devrais moins ressentir ses effets.
- Puis lorsque tu te sentiras mieux en sa présence, regarde de nouveau l’horizon qui est devant toi et inonde-toi de ce bien-être. Cela te permettra d’élargir ton champ vibratoire.
- Puis une fois que tu te sens bien, reviens doucement à toi.
Pour plus d’efficacité, je te conseille d’y adjoindre une petite musique relaxante. De le faire en situation réelle en pleine nature sur un sommet afin de contempler l’horizon.
Fais-le régulièrement et tu verras que chaque fois que ta peur surviendra dans une situation de vie courante tu arriveras à mieux la maitriser. Dans ces moments-là, parle-lui comme dans l’exercice et dis-lui que c’est toi et uniquement toi qui maitrises ta vie.
Ce qui est la juste et vraie vérité qui devrait devenir dorénavant ton leitmotiv.
EN COMPLEMENT : Comment devenir le maître de sa vie ?
Grâce à cette méthode, tu auras plus de courage et de volonté pour passer à l’action et pour ne plus devenir l’esclave de la société.
Il vaut mieux vivre dignement pour ces convictions et pour la liberté que de mourir en ayant juste bien rempli sa vie matérielle.
Et puis aussi, comme je le dis souvent : éteins ta télévision ou bien choisis des programmes qui augmentent ta confiance et ton estime.
Si vous souhaitez aller plus loin sur le sujet, je te recommande ce livre de Thich Nhat Hanh, « La peur » :
Sois le transformeur de ta vie pour transformer ce monde qui en a rapidement besoin.
Si cet article a pu t’aider, partage-le autour de toi et laisse-moi un petit commentaire afin d’échanger sur le sujet.
Prends soin de toi et des tiens
Paul
