Comme je l’ai expliqué sur une de mes vidéos, étant représentant du personnel je peux dire que j’en ai pris des coups alors que je veillais simplement sur le bien-être de mes collègues. Des coups tellement durs que j’ai failli en perdre mon emploi. On m’a mis au placard, diffamé et j’en passe.
Après certains diront que « c’était le jeu ma pauvre Lucette » ! Tu joues donc tu gagnes ou tu perds. Mais je ne suis pas de ceux qui ont une vision binaire du monde. Pour moi le monde est un jeu dans lequel il faut continuellement s’adapter pour pouvoir y participer et évoluer. Donc gagner et perdre sont des notions que j’ai appris à dépasser parce que mes échecs m’ont rendu tout simplement plus fort.
Et c’est là que je veux en venir. J’ai été plus d’une fois dans ma vie au fond du gouffre et ça ne sera surement pas la dernière, car j’aime ce jeu. Pourquoi ? Parce qu’il induit le fait de devoir me confronter à mes propres peurs, à dépasser mes limites.
Pourtant je peux t’assurer qu’au fond de moi se terre un être très peureux. Cet être est l’enfant qui a souffert lors de ces six premières années d’existence. Une période difficile qui fait que j’ai d’énormes angoisses tapies au fond de moi, des peurs qui m’ont également fait faire des choses que je pourrais regretter. Mais était-ce vraiment moi qui les ai faites ou bien cet ancien moi qui n’est plus aujourd’hui qu’un lointain souvenir ?
Dois-je continuer à vivre en fonction de cette vie passée ou alors m’en servir pour aller de l’avant ?
Eh bien étant donné qu’au fur et à mesure du temps, mes peurs se transformaient en angoisses permanentes, j’ai décidé de les affronter pour vivre ma vie.
=> Pour mieux comprendre quelle a été ma vie cliquez ici
Cependant même si tu les affrontes, il arrivera un moment où ça sera trop difficile. Tu n’arriveras plus à les regarder en face, tellement ce personnage te sera insupportable. Et tu sais pourquoi ? Parce que tout simplement cette société t’a imposé un modèle standard de l’être parfait. De ce fait lorsque tu oses sincèrement te regarder, tu ne vois que tes « imperfections ». C’est un peu comme si tu te comparais à Iron Man, et que tu te rendais compte que tu n’avais pas ses pouvoirs et encore moins son argent. 😉 Alors forcément à partir de là, ta vie est soi-disant ratée.
Mais Iron Man n’est en réalité qu’un homme caché derrière une armure. Un homme avec un égo démesuré au service de l’argent. Crois-tu que s’il n’avait pas ses super-pouvoirs il voudrait à tout prix sauver l’humanité ?

Non et tu n’es pas Iron Man. Pourtant tu es bien un super héros, car qui mieux que toi, avec ton vécu, ton corps, tes qualités mais aussi tes soi-disant imperfections est arrivé à survivre jusqu’à maintenant sur cette planète ? Toi et seulement toi.
Alors perso, j’en ai eu marre de ces modèles de société qu’on nous impose et un jour je me suis posé devant mon miroir et j’ai commencé à me parler.
Et sais-tu alors ce que je me suis dit ? J’ai commencé à me dire que j’étais quelqu’un de pas si mal que ça lorsque je pensais à ce que j’avais accompli dans ma vie. Aux montagnes d’épreuves que j’avais surmontées. Et puis j’ai quand même regardé ce qui ne me plaisait pas. Et là ça n’a pas été facile parce qu’encore une fois les critères qui ne me plaisaient pas, comme mon corps ou bien ma façon de m’exprimer, ne correspondaient tout simplement pas aux dictats de la société.
=> A LIRE EGALEMENT : Comment accepter son hypersensibilité et en faire sa force
Alors je me suis écrié « stop ! » et j’ai changé mon regard envers moi. Je suis allé au fond de mon cœur voir qui j’étais vraiment. Ce qui me faisait vibrer et j’ai senti un amour tellement grand, que j’ai vu dans mon miroir une belle personne.
J’étais heureux de ce que j’étais, avec ce que je considérais autrefois comme des imperfections.
Mais ce moment fut de courte durée puisque ce sentiment a très vite laissé place à la culpabilité. Je me sentais coupable maintenant d’avoir ressenti ce désamour envers moi-même. Le gars pas compliqué du tout pour le coup ! :))
Pourtant, pas moyen de penser à autre chose. Je voyais par conséquent tout ce temps perdu à aimer une autre image de celui que j’étais réellement. Tous ces chemins tortueux alors que j’aurais peut-être pu en arriver là plus tôt. J’aurais pu être heureux plus tôt ! Faire moins de mal aux personnes que j’aimais…leur donner moins de faux espoirs…
Du coup je passais d’un état de joie à celui de la tristesse. En fait j’étais bipolaire ? …. Non, je ne le pense pas. Ce qui était sûr, c’est que je ne pouvais pas vivre ainsi. J’étais conscient que la souffrance était trop grande. La culpabilité me rongeait chaque jour alors que je venais de découvrir un immense cadeau…paraissant maintenant empoisonné.
Peut-être qu’en fin de compte il aurait été préférable de ne pas m’être regardé dans le miroir ? De ne pas avoir mené cette introspection aussi profondément ? Il était peut-être préférable, voire plus agréable de vivre dans le déni après tout ? D’adhérer sans broncher aux normes de la société ?

J’en étais arrivé à un niveau de fatigue et de lassitude tellement grand qu’un jour j’ai tout lâché pour me poser de nouveau devant ce miroir que je fuyais. Puis j’ai refait le même exercice. Mais arrivé à un moment, une boule me serra tellement la gorge que j’en ai eu terriblement mal.
La douleur était horrible. Je n’en pouvais plus, il fallait que je trouve quelque chose qui puisse libérer cette tension. Je me suis alors plongé avec humilité dans le fond de mon cœur à la recherche d’une réponse, car elle était là. Je la sentais.
Et tout à coup, les larmes coulèrent. Dans un instant fulgurant je venais …de me pardonner.
La réponse était aussi évidente que ça, mais tellement difficile à mettre en pratique à la fois.
Le pardon.
Je venais de me pardonner d’avoir fait souffrir des personnes que j’aimais. De m’être fait souffrir en voulant être celui que je n’étais pas. Pardonner mon passé, mon présent…
J’ai dès lors ressenti le besoin de me poser et de visualiser une scène où je prenais cet autre moi dans mes bras. Cet autre moi que je n’aimais pas par ces actes, par ses mots, par son attitude.
Puis ma vie bascula entièrement. A partir de là une motivation sans faille était née faisant jaillir comme un volcan une belle confiance et une estime de moi basées sur l’humilité d’être imparfait, d’avoir le droit à l’erreur. La peur d’échouer s’évapora alors, même si l’égo la faisait apparaitre de temps en temps comme pour me rappeler que rien n’est jamais acquis dans la vie. C’est d’ailleurs ce qui en fait sa beauté. Cultiver sans cesse cet état d’être qui accepte son passé, ses peurs, même lorsque celles-ci sont bien ancrées.
J’ai ainsi découvert qu’il était bien plus facile de pardonner aux autres lorsque tu as d’abord réussi à te pardonner. Pourquoi ? Parce que tu comprends alors la motivation qui pousse les personnes à te faire du mal. Tu sais qu’elles vivent dans une peur immense, car toi-même est passé par là.
Une peur instillée dans leur cerveau et que l’on programme comme un ordinateur en lui administrant des bugs. En effet le cerveau est bien un ordinateur que l’on peut programmer et les croyances sont ces bugs qui s’y infiltrent inconsciemment. Rien que le fait de regarder la télévision est déjà une programmation de ton cerveau.

Tu dois comprendre que nous sommes tous les victimes de cette société malade qui cherche à corrompre ta nature propre pour qu’elle puisse continuer sa course folle vers sa propre perte.
Mais je t’entends déjà dire qu’il y a des personnes ignobles qui ont faits des choses atroces dans leurs vies. Des personnes ayant torturé, violé, tué, qui sont donc impardonnables et je suis d’accord avec toi. C’est même évident puisque je suis père et que je ne supporterais pas qu’on puisse faire du mal à ma famille.
Mais qui a dit qu’il fallait tout pardonner ? Je ne l’ai pas dit et je ne le dirais jamais, car chacun a sa propre capacité à pardonner. Pardonner n’est pas un acte que tu peux offrir comme si tu offrais un verre à quelqu’un. Non, c’est offrir un diamant précieux que tu as dû aller chercher au fond de toi, par-delà les propres souffrances infligées par la personne. Un diamant que tu as dû tailler avec courage et résilience pour sortir ce qu’il y a de meilleur en toi. Il faut donc être prêt pour cela et toi seul sait si tu peux ou pas le faire.
Nous ne pouvons donc juger les personnes ne pouvant pardonner, car cela demande un effort énorme pour en arriver là.
=> POUR ALLER PLUS LOIN : Comment communiquer efficacement…surtout lorsque l’on est en colère ?
Néanmoins il faut savoir que la colère et la haine ne sont pas dans ce cas-là tes meilleures amies. On pense qu’elles atteignent uniquement nos bourreaux alors qu’en réalité, elles n’atteignent que toi. Et doucement et surement elles te rongent, te consument lentement jusqu’à ne plus devenir qu’un mort-vivant, voir te tuer définitivement. A qui rends-tu service dans ce cas ? A personne d’autre que ton bourreau qui même s’il ne voulait pas en arriver là, a réussi à te nuire totalement.
Cependant tu peux soulager ta conscience en acceptant ce qui s’est passé, c’est-à-dire uniquement la situation, pour au moins t’offrir une once de soulagement et commencer doucement à te reconstruire.
Puis lorsque tu es enfin arrivé à pardonner, tu découvriras que tu t’es offert par la même occasion le plus des cadeaux : la paix.
La paix, doux nectar qui allié au temps pansera tes plaies pour enfin continuer à vivre ta vie. Je t’invite d’ailleurs à regarder cette vidéo qui a lieu lors du procès de Gary Ridgway, tueur en série. Lors de ce procès, un père d’une des victimes a réussi à pardonner au bourreau. Ecoute bien les paroles de cet homme, mais également la réaction du tueur. Tu découvriras la puissance du pardon, l’expression la plus puissante de l’amour.
Donc si toi aussi tu penses qu’il est important de pardonner aux autres pour pouvoir vivre plus sereinement ta vie, saches que tu dois avant tout te pardonner. En somme, t’accepter comme tu es et arrêter de te comparer aux autres.
Ecoute ton cœur qui lui seul sait ce qui est le mieux pour toi. Ton mental est là uniquement pour mettre en œuvre ce que veut ton cœur en jouant avec les règles de cette société.
Te pardonner te libèrera d’une énergie pesante qui t’attirait jusqu’ici vers le bas. Une énergie de colère et de rancune, voire de vengeance qui aurait fini par te ronger alors que l’autre se moque éperdument de toi. Et puis de toute façon sache qu’il y a dans la vie une loi imparable qu’est la loi de cause à effet, le fameux « retour de bâton ». Donc laisse la vie se charger de tout ça et abandonne-toi à l’amour qui réside en ton cœur.
=> A LIRE : LE POURVOIR DU CŒUR ( Découvrez comment fonctionne ce magnique pouvoir )
Cesse dès maintenant de vouloir aider les autres en priorité et prends chaque fois que tu en as besoin, un temps pour toi. Pendant ces moments-là écrit sur une feuille de papier ce que tu souhaiterais te dire, ou bien fait une vidéo dans laquelle tu te parles, comme le fait Sylvester Stallone à Rocky. C’est ce qui l’a aidé à surmonter les épreuves de la vie. Sinon fait comme moi, parle-toi dans un miroir.
Aussi n’oublie pas d’être sincère, c’est important de comprendre que la principale personne avec qui tu dois être sincère, c’est toi. Le pardon commence par soi-même.
Se pardonner est l’un des plus beaux cadeaux que tu peux t’offrir dans la vie. Il ne coûte pas d’argent et nourrit ton cœur et ton esprit éternellement. Alors n’hésite pas à en abuser, il ne peut que te faire du bien et également faire du bien aux autres, car tu sauras ainsi les accepter pour ce qu’ils sont.

Tu verras ainsi que ton monde changera de manière incroyable. Tu attireras plus de belles choses dans ta vie. Tu pourras ainsi naviguer dans cette société malade avec légèreté, le cœur en paix.
Et non seulement ton monde changera mais celui des autres également. Tu insuffleras dans le cœur de celui qui t’a blessé quelque chose de merveilleux, une lumière si brillante qu’il ne pourra ignorer, mais seulement cacher. Toutefois sache que cette lumière finira tôt ou tard par illuminer ses ténèbres.
Comme à l’accoutumée, je te propose pour aller plus loin sur ce sujet le livre « Le don du pardon : un cadeau toltèque de Don Miguel Ruiz » l’auteur du célèbre livre à succès « Les quatre accords toltèques » qui m’a aidé à mieux comprendre ce qu’est le véritable pardon.
Sache que si tu l’achètes, cela servira à m’aider à payer les frais du blog, donc si c’est le cas, je t’en remercie d’avance.

Comme à l’accoutumée, je te propose pour aller plus loin sur ce sujet le livre « Le don du pardon : un cadeau toltèque de Don Miguel Ruiz » l’auteur du célèbre livre à succès « Les quatre accords toltèques » qui m’a aidé à mieux comprendre ce qu’est le véritable pardon.
Sache que si tu l’achètes, cela servira à m’aider à payer les frais du blog, donc si c’est le cas, je t’en remercie d’avance.
Maintenant si tu penses que cet article t’a servi et qu’il peut aider quelqu’un d’autre que toi, partage-le et laisse-moi un petit commentaire afin de savoir comment tu vois le pardon dans ta vie ou pour tout autre commentaire bien-sûr.
Je te dis à bientôt et sache que tu es le seul transformeur de ta Vie et personne d’autre !
Prends soin de toi.
Paul.